Une excellente opportunité d’affaires pour les femmes mexicaines au Canada

Mexicana Emprende, le programme consulaire d’entrepreneuriat pour les femmes mexicaines à l’étranger (PCEME) rejoint les femmes mexicaines au Canada.
Par Alejandro Estivill, consul général du Mexique à Montréal
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Après une année de succès suite à l’application de « Mexicana Emprende » pour les femmes entrepreneurs, petites et grandes dans leurs entreprises, cet effort est lancé au Canada. La philosophie qui imprègne l’Institut des Mexicains à l’étranger est que les femmes mexicaines méritent le plus grand soutien possible pour réaliser leur rêve de créer une bonne entreprise, avec succès et comme source de changement dans leur famille. Dans le cas des femmes mexicaines au Canada, cela est tout aussi important et nous pouvons ajouter que, pour les femmes mexicaines, souvent la source de revenus de toute une famille et toujours un élément essentiel de la subsistance de la famille, le sens de l’entreprise est plus présent que jamais.

Le véritable choc culturel et économique avec la société d’accueil, les difficultés à faire face aux bizarreries quotidiennes et à comprendre les particularités, est notamment dramatique pour les femmes migrantes. Cependant, cela fait ressortir ce qu’il y a de mieux en elles : la question de savoir ce qu’il faut faire pour mes compatriotes qui se trouvent dans une situation similaire à la mienne : quelles sont les choses québécoises ou canadiennes qu’elles observent et qui peuvent être utilisés pour mieux vendre, pour mieux travailler ou pour devenir plus attrayantes ? C’est ça, penser comme un entrepreneur. La force entrepreneuriale des femmes, avant tout, est évidente. En bref, les femmes pensent beaucoup, sur la base de la créativité et de l’innovation entrepreneuriale, ce qui leur confère une qualité distinctive unique.

Elles ont cependant besoin d’un guide structuré qui tienne compte de leurs caractéristiques personnelles, de leur origine, de leur langue, qui organise les idées et la méthodologie ; un guide qui mette les efforts dans un plan d’affaires réaliste. Et ce qu’il y a de mieux dans ce projet, c’est qu’il fait exploser la confiance immédiatement, sur la base d’un processus de travail et de formation étape par étape, ce qui augmente les chances de réussite.

L’Institut des Mexicains à l’étranger a conclu un accord spécial avec l’Arizona State University qui lui permet de mettre entre les mains de femmes mexicaines un programme de création d’entreprise intitulé «Dream Builder : A Woman’s Business Builder». Il bénéficie du soutien d’institutions telles que la Thunderbird Business School, l’une des meilleures et des plus reconnues au monde, et la Freeport MacMoRan Foundation. 

Désormais, grâce au soutien inestimable de l’organisation Alliance de commerces mexicains à Montréal et de ses entrepreneuses mexicaines actives, dirigées par Irlanda Espinoza, les femmes qui participeront en s’inscrivant avant le 12 août seront accompagnées par des experts en marketing, en ventes, en finances et en ressources humaines. Elles seront bientôt en mesure d’élaborer un plan d’affaires avec des concepts adaptés aux femmes mexicaines à l’étranger. Elles participeront à des conférences et à des exposés qui développeront leurs compétences en matière d’art oratoire et de leadership, et elles seront toujours guidées et soutenues pour donner un sens à leurs idées spécifiques.  

Le mentorat est la base du programme PCEME. Ne jamais les laisser seules pour que des conseils utiles et précis soient toujours là en cas de besoin, cette interaction qui apporte la sécurité avant tout, mais aussi la qualité dans la prise de décision, car l’entrepreneure est avant tout un décideur engagé. Et lorsque la Mexicaine de Montréal a déjà structuré ce grand plan d’affaires, on lui donne tous les outils pour le présenter avec la force de la conviction à tous les types d’interlocuteurs. Elle pourra même entrer en concurrence avec d’autres plans similaires dans le cadre de ce programme et obtenir un soutien important pour sa réalisation.

Nous sommes particulièrement motivés par le fait qu’un média tel qu’Hispanophone nous aide à faire connaître cette nouvelle perspective pour deux raisons essentielles : premièrement, il est temps d’avoir un tel outil à Montréal, spécialisé dans les femmes hispanophones vivant à l’étranger, qui partagent des problèmes et des motivations avec un énorme éventail d’alliés potentiels comme elles qui, surtout dans la région nord-américaine, partagent les rêves qui guident les femmes mexicaines dans le monde. Le réseau de contacts et la motivation qui en découlent seront inestimables.

Et deuxièmement, nous sommes motivés par une raison plus profonde : il est temps de mettre en lumière la véritable position de la femme latino-américaine dans cette partie du monde. Elle est la source de la croissance économique, l’explication des nouvelles entreprises, le détonateur de la créativité. Pour toutes ces raisons, elle mérite d’être vue à sa juste place et d’être libérée de tous les stéréotypes qui tendent à l’assujettir, à la rabaisser.

Un cercle vertueux entre des idées de qualité, des processus bien structurés, des femmes qui réussissent, des entreprises, la diffusion des compétences acquises et de nouvelles femmes qui peuvent rejoindre cette dynamique est sur le point d’émerger. Ce sera le message de l’avenir et une source de changement dont nous avons besoin pour aller vers une communauté plus juste et capable d’intégrer tout le monde dans la grande pluralité qui caractérise le Québec.

Plus d’informations : https://consulmex.sre.gob.mx/montreal/index.php/es/asuntos-comunitarios-academicos/443-asuntos-comunitarios-y-academico


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